En mai et juin, notre famille retrouve ses origines espagnoles. Geneviève refait pour vous son pèlerinage à Compostelle, Jacques vous conduit en vieille Castille, le long du Duero, jusqu'au Portugal et l'atlantique.
Un périple très agréable vous attends dans les ruelles, églises et alcazars de la péninsule ibérique.
En mai et juin, notre famille retrouve ses origines espagnoles. Geneviève refait pour vous son pèlerinage à Compostelle, Jacques vous conduit en vieille Castille, le long du Duero, jusqu'au Portugal et l'atlantique.
Un périple très agréable vous attends dans les ruelles, églises et alcazars de la péninsule ibérique.
En mai et juin, notre famille retrouve ses origines espagnoles. Geneviève refait pour vous son pèlerinage à Compostelle, Jacques vous conduit en vieille Castille, le long du Duero, jusqu'au Portugal et l'atlantique.
Un périple très agréable vous attends dans les ruelles, églises et alcazars de la péninsule ibérique.
En mai et juin, notre famille retrouve ses origines espagnoles. Geneviève refait pour vous son pèlerinage à Compostelle, Jacques vous conduit en vieille Castille, le long du Duero, jusqu'au Portugal et l'atlantique.
Un périple très agréable vous attends dans les ruelles, églises et alcazars de la péninsule ibérique.
Pierre qui roule…Bulletin n°1
14 Juin 2016, par Jacques
Bibliothèque Nationale de France : ISSN 2551-3923
Autres chapitres du Bulletin :
N°2 :Sibérie N°4 : Tibet N°6 : Cambodge
N°3 : Ukraine N°5 : Pérou N°7 : Géorgie
N°8 : Chine N°9 : Espagne
Chaque bulletin sera centré sur un voyage :
comment est-il né, pourquoi, comment a-t-il évolué, et pourquoi nous y prenons tant de plaisir.
Jacques Sanchez, rédacteur en chef
L’Ouzbékistan aux deux visages
A l’époque j’étais enseignant à l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon. J’étais aussi responsable des relations internationales de l’INSA avec les pays issus de l’Union Soviétique. Le Ministère des Affaires étrangères nous demanda de nouer des relations avec l’Ouzbékistan et finança une mission. Je partis avec un enseignant-chercheur de haute volée de l’institut pour prendre contact. Au cours d’une table ronde organisée à Tachkent par l’Académie des Sciences locales, nous fîmes la connaissance de Dila Gulamova, une sommité dans la recherche sur les céramiques et la directrice francophone d’un important laboratoire. Ses domaines de recherche étaient proches de ceux de mon collègue français et c’est donc avec son laboratoire que nous décidâmes de travailler. Mme Gulamova passa plusieurs mois à l’INSA comme professeur invité. Elle logeait à Villeurbanne mais le week-end elle s’y ennuyait et je passais la prendre pour l’amener chez nous à la campagne où elle se faisait une joie de se rendre utile. La scientifique Mme Gulamova devint rapidement notre amie Dila. Quelques années plus tard, alors que j’avais quitté l’INSA et que nous organisions des voyages, l’Ouzbékistan s’imposa comme notre première destination lointaine qui permettait à Geneviève de mettre en application ses études sur l’histoire et les arts de l’Islam. Tout naturellement nous avons voulu y associer Dila, ce qui lui permettait de compléter son maigre salaire. Un premier voyage eut lieu, organisé sur place par Dila qui démontra à l’occasion que les scientifiques ne sont pas toujours aussi carrés qu’on le pense. Geneviève, qui était la guide, a dû bien souvent recoller les morceaux mais les voyageurs ont beaucoup apprécié ce périple très atypique. Au cours de ce voyage, les repas n’étaient pas compris et ne le sont toujours pas. Cela donne beaucoup de souplesse et permet d’entrer n’importe quand dans des restaurants locaux, de manger sans attendre de l’excellente cuisine ouzbèque pour 3 ou 4 euros, sans jamais voir un restaurant pour touristes. Après les citadelles du désert et Khiva, mais avant Samarkand, une des voyageuses a fait connaître au groupe un architecte francophone à Boukhara, Zoïr Klitchov. C’est un architecte de renom dans son pays, qui a participé à quelques films que vous avez pu voir sur Arte par exemple. Il restaure depuis quelques années un groupe de caravansérails à Boukhara, avec toutes les difficultés financières et réglementaires que cela comporte. Au fil des années et des voyages, Zoïr est devenu un ami que nous essayons de présenter à chacun de nos groupes.
Dila (photo ci-contre) accueille nos groupes dans sa grande maison de Tachkent, nous y faisons la connaissance de sa famille et elle nous parle du four solaire de Parkent, haut-lieu de la science ouzbèke.
Zoïr (photo ci-contre) nous fait visiter son caravansérail ou d’autres bâtiments sur lesquels il travaille et dîne avec nous un soir quand son emploi du temps le permet. Ils sont pour nous deux des visages principaux de l’Ouzbékistan, qui en compte tant d’autres, le plus souvent très souriants, même quand ils n’ont rien à vous vendre. Le sourire pour le plaisir. Il faut dire enfin que ce voyage est décidément très marqué du sceau de l’amitié. Le premier groupe qui essuya les plâtres avec bonne humeur était constitué de 12 voyageurs. Avec Geneviève et moi, cela fait 14. Ils ont décidé de créer le G14 qui se réunit depuis chaque année pour un repas chez les uns ou chez les autres, dans la région lyonnaise. Ils nous ont fait même l’amitié de venir une année chez nous, dans le Sud-Ouest : tous étaient présents. Nos relations sont devenues amicales et nous nous voyons avec un grand plaisir. L’Ouzbékistan est pour nous emblématique : un voyage qui associe culture, nature, rencontre avec les gens et qui nous fait nouer des liens forts avec certains voyageurs. C’est ce que nous considérons comme un voyage réussi.
Voila pourquoi, Corentin vous emmène en Ouzbékistan ... espérons le en 2022