En mai et juin, notre famille retrouve ses origines espagnoles. Geneviève refait pour vous son pèlerinage à Compostelle, Jacques vous conduit en vieille Castille, le long du Duero, jusqu'au Portugal et l'atlantique.
Un périple très agréable vous attends dans les ruelles, églises et alcazars de la péninsule ibérique.
En mai et juin, notre famille retrouve ses origines espagnoles. Geneviève refait pour vous son pèlerinage à Compostelle, Jacques vous conduit en vieille Castille, le long du Duero, jusqu'au Portugal et l'atlantique.
Un périple très agréable vous attends dans les ruelles, églises et alcazars de la péninsule ibérique.
En mai et juin, notre famille retrouve ses origines espagnoles. Geneviève refait pour vous son pèlerinage à Compostelle, Jacques vous conduit en vieille Castille, le long du Duero, jusqu'au Portugal et l'atlantique.
Un périple très agréable vous attends dans les ruelles, églises et alcazars de la péninsule ibérique.
En mai et juin, notre famille retrouve ses origines espagnoles. Geneviève refait pour vous son pèlerinage à Compostelle, Jacques vous conduit en vieille Castille, le long du Duero, jusqu'au Portugal et l'atlantique.
Un périple très agréable vous attends dans les ruelles, églises et alcazars de la péninsule ibérique.
Pierre qui roule…Bulletin n°4
23 Décembre 2016, par Jacques
Bibliothèque Nationale de France : ISSN 2551-3923
Pour comprendre avec qui vous voyagez, nous vous faisons passer par la cuisine avant de vous mettre à table. Comment et pourquoi sont nés nos voyages, leur évolution et le plaisir que nous partageons volontiers avec vous.
Jacques Sanchez, rédacteur en chef
Le Tibet au plus près du ciel
Tibet, Lhassa, Potala… ce sont des noms qui nous trottent dans la tête, pour ma part depuis l’enfance, mais ce ne sont pas que des mots. Les paysages du Tibet sont à couper le souffle, un immense plateau parcouru de rivières et de troupeaux plus ou moins nomades, des montagnes qui constituent le toit du monde et quelques fleuves parmi les plus importants de la planète. Bien sûr, il faut supporter l’altitude, jusqu’à plus de 5000 mètres. Mais l’acclimatation se fait en général en un jour et ne pose dès lors plus de problème. Alors on peut imaginer qu’on domine le Mont Blanc, mais aussi, quand on tourne le regard vers le haut, on voit encore, bien au-dessus, de la roche, de la glace et de la neige. 8000 mètres et plus et c’est un spectacle vertigineux. Le voyage nous mène aussi le long du cours du Brahmapoutre, l’un de ces géants d’Asie qui coule entre de larges rives non aménagées, dessinant des îles innombrables et changeantes.
Bien sûr, le Tibet est un pays sous influence, on rencontre à Lhassa de nombreux soldats et policiers qu’il est interdit de prendre en photo. Bien sûr le grand voisin chinois pousse son avantage et s’efforce de rééduquer les générations montantes. Mais à en juger par certains signes et certaines conversations le pire n’est pas sûr, même dans l’avenir. Les traditions sont encore vivaces, les monastères persistent, le respect pour le Dalaï Lama est partout, même si ses photos ne sont, en principe, nulle part.
Que reste-t-il aujourd’hui de la société tibétaine traditionnelle ?
Si les Chinois sont nombreux dans les grandes villes, la campagne reste tibétaine, la vie reste pastorale, les costumes, la nourriture, l’architecture, les coutumes et le mode de vie persistent.
Il reste encore cette nature propice à la méditation et à l’admiration.
Et il reste bien sûr le bouddhisme tibétain. Les monastères, les moines, la croyance dans cette suite de réincarnations et de cycles qui culmine dans la fréquentation des temples mais aussi dans les traditionnelles « funérailles célestes » où l’on rend le corps du défunt à la nature par l’intermédiaire des animaux qui se nourrissent des cadavres, que ce soit en haute montagne (la majorité des cas) ou dans les fleuves. La fréquentation des temples est très intense et donne lieu à des scènes de pèlerinages stupéfiantes. Faire le tour du temple du Jokhang à Lhassa, principal temple du pays, en accompagnant les pèlerins ; suivre dans le sens des aiguilles d’une montre leur cheminement ; s’intégrer à cette foule de gens qui font tourner des moulins à prière ou bien qui se prosternent tous les trois pas en faisant glisser de part et d’autre de leur corps leurs mains chaussées de patins jusqu’à se retrouver étendus, face contre terre ; écouter le bruit de frottement de ces patins multiplié par des dizaines d’autres et se dire que ces pèlerins viennent ainsi de plusieurs milliers de kilomètres parfois et depuis plusieurs centaines d’années.
Le Bouddhisme tibétain, c’est bien sûr une religion, mais c’est aussi une philosophie de haute tenue, avec une hiérarchie très cultivée qui s’efforce de concilier sa théorie et sa pratique avec les derniers développements des sciences les plus pointus dans les domaines du cerveau mais aussi des mathématiques et de la physique.
Passionné par la Chine et l’Asie depuis des années, intrigué par le bouddhisme, cette religion sans dieu comme on dit, ou cette philosophie de l’Eveil, j’ai voulu confronter dans ce voyage deux aspects du bouddhisme et de la vie qu’ils sous-tendent : le Bouddhisme des oasis de la route de la soie avec ses marchands et le Bouddhisme tibétain avec sa tradition jadis guerrière, aujourd’hui monacale. Que l’on y soit préparé ou non, ce voyage est une révélation. Il complète à merveille ce que l’on a pu lire au sujet du Tibet, ou bien, si vous n’avez rien lu, il vous saisit au plus profond de l’âme. On n’en revient pas bouddhiste, enfin pas forcément, mais il force à réfléchir. Bref, il correspond pleinement à ce que j’espérais.
Je l’ai fait avec Corentin et c’est lui qui en sera dorénavant l’accompagnateur. L’âge venant, nous essayons d’éviter de multiplier les voyages et notre fils reprend le flambeau avec enthousiasme, nous le sentons bien, et avec compétence. Mais cela, ce sont les voyageurs qui nous le disent.
Voila pourquoi il emmène des voyageurs au Tibet et en Chine sur la route de la soie... espérons le en 2022